11/07/2025
Chiche ! et Madame Witzeg sont plus que des restaurants. Marianne Donven et Carole Mousel, les femmes à l’initiative de ces projets engagés pour l’inclusion, sont plus que des entrepreneuses. Infogreen les a réunies pour une rencontre inédite.
Marianne Donven et Carole Mousel sont toutes les deux à la tête de restaurants pas comme les autres. La première a co-fondé Chiche !, une enseigne avec six établissements et 77 employés réfugiés ou migrants. La deuxième est chargée de direction pour l’asbl Trisomie 21 Lëtzebuerg et responsable de Madame Witzeg, qui emploie des personnes avec des besoins spécifiques, notamment porteuses de trisomie 21.
En les réunissant pour une discussion sur leur expérience, on constate vite que l’inclusion et l’intégration sont au cœur de leur métier, mais aussi de leurs valeurs et de leur engagement.
Objectif : créer des emplois
Dès la création, en 2016 pour Chiche ! et en 2020 pour Madame Witzeg, l’intention est la même. « L’ambition n’est pas du tout de gagner de l’argent, mais de créer des emplois pour les réfugiés au Luxembourg », déclare Marianne Donven. Chez Trisomie 21 Lëtzebuerg, l’association derrière l’établissement de Belvaux, « notre but n’est pas non plus de faire de l’argent, mais de donner un travail à des personnes à besoins spécifiques pour mettre en valeur leur potentiel », explique la chargée de direction.
vant l’aventure Chiche !, Marianne Donven a notamment coordonné l’action humanitaire au ministère des Affaires étrangères. Cette expérience lui a permis de « sillonner le monde, d’aller partout où il y a eu des famines, des tremblements de terre, des inondations ou des conflits ». C’est la naissance de son combat pour la cause des réfugiés. Plus tard, elle participe à la création du projet Hariko pour la Croix-Rouge luxembourgeoise. « Mais je voulais faire plus », raconte-t-elle, « j’ai eu l’idée de faire un restaurant pop-up dans un bâtiment qui devait être démoli et qui appartenait à un ami. Chacun a investi quelques milliers d’euros et j’ai fait appel à de bons cuisiniers que j’avais rencontrés parmi les réfugiés. » Le succès est tout de suite au rendez-vous, le projet grandit et se pérennise, le tout « sans business plan ou grands objectifs ».
Lancer Madame Witzeg était par contre un projet sans précédent pour Trisomie 21 Lëtzebuerg. « Nous étions à l’époque une petite asbl de trois salariés, nous n’avions pas d’expérience en tant qu’entreprise », se souvient Carole Mousel. « Pour développer notre concept, nous avons sollicité quelques-uns de nos contacts dans la gastronomie et nous avons été visiter Le Reflet à Nantes (restaurant inclusif où la majorité des salariés sont porteurs d’une trisomie 21) pour observer leur fonctionnement et voir si c’était quelque chose de réalisable au Luxembourg ».
Un fonctionnement adapté
Dans ces restaurants, la différence avec les établissements « classiques » ne se fait pas ressentir dans l’assiette, mais plutôt dans la manière de fonctionner. La co-fondatrice de Chiche ! explique : « Quand je crée un poste, je regarde qui a le plus besoin d’un contrat de travail, qui je vais pouvoir le plus aider. »
En cuisine, c’est un grand melting-pot de cultures et de situations familiales avec lequel il faut parfois composer. « Je suis très stricte sur l’égalité femmes-hommes et l’égalité entre les religions. Par contre, il faut accepter d’être flexible parce que les employés peuvent avoir des rendez-vous fréquents avec l’immigration. Il y a aussi des femmes seules avec beaucoup d’enfants. » Concernant la diversité des langues parlées, « il y a toujours quelqu’un pour traduire. »
À Belvaux, la carte est réduite à 12 plats, desserts inclus, afin que « chacun puisse les réaliser en autonomie. Les recettes ne doivent donc pas être trop nombreuses ou trop compliquées », détaille la responsable, éducatrice de formation. En collaboration avec le ministère du Travail, le restaurant emploie des éducateurs, en cuisine et en salle, qui encadrent les personnes à besoins spécifiques. Mais « ils sont là uniquement pour surveiller et donner des directions, ce ne sont pas eux qui réalisent les tâches. »
n plus de la question des langues, « nous employons souvent des personnes avec des soucis de communication », ajoute la responsable. « Au début, nous avions un cuisinier qui parlait allemand et anglais et une personne porteuse de trisomie 21 qui parlait italien et français. Je ne sais pas comment, mais ça a fonctionné ! C’est aussi tout l’intérêt de notre établissement, tout est possible avec de la volonté. »
Une plus grande d’estime de soi et moins de préjugés
Être employé chez Chiche ! ou Madame Witzeg représente bien plus qu’un accès au monde du travail pour les réfugiés, les migrants ou les personnes à besoins spécifiques qui en intègrent les rangs. Les deux femmes font un même constat.
Comme l’observe Carole Mousel, « cela leur apporte de la fierté et une vraie estime de soi », que ce soit en acquérant de nouvelles compétences et en les transmettant à d’autres ou encore en se voyant confier des responsabilités. « Nous engageons des gens qui peuvent être gravement traumatisés, le rythme quotidien imposé par le travail les aide énormément à surmonter ce qu’ils ont vécu », ajoute Marianne Donven. « Ça leur donne une perspective d’avenir, la possibilité de prendre soin de leurs enfants ou encore de sortir d’un foyer et d’accéder à un domicile. Pour certains c’est ce qui leur a permis d’avoir des papiers pour la première fois de leur vie. »
Et l’impact de ces projets engagés n’est pas à sens unique. Elle poursuit : « Je dis à mes employés qu’ils sont les ambassadeurs de tous les réfugiés du Luxembourg. En ayant un bon contact avec nos clients, ils peuvent avoir une influence positive sur l’opinion de ces derniers et lutter contre les préjugés. » La chargée de direction chez Trisomie 21 Lëtzebuerg admet que « la première visite chez nous est souvent motivée par de la curiosité, mais les clients reviennent parce que le repas leur a plu. Le but est aussi de sensibiliser, de briser cette barrière entre les gens. Tout le monde doit être visible et personne ne doit être à part. »
Responsabilités et accomplissements
Pour porter de tels engagements, impossible de faire les choses à moitié. Les deux femmes se retrouvent sur le fait qu’elles ont parfois un rôle « d’assistante sociale » pour leurs employés, qu’elles aident dans leurs démarches administratives. « C’est beaucoup plus qu’un job pour moi, c’est le combat de ma vie », affirme Marianne Donven. Sa consœur acquiesce : « Il faut vraiment mettre tout son cœur dans ce type de projet ! » L’implication est grande, mais les accomplissements le sont aussi. Le duo avoue modestement trouver une certaine fierté dans l’évolution et le développement de leurs employés.
Madame Witzeg est encore une structure « assez jeune », qui se développe avec le temps et vise pour l’instant la stabilisation. Chez Chiche !, l’objectif est d’atteindre la création de 100 emplois au total. « Je suis en négociation pour ouvrir deux nouvelles adresses, mais ce seront les derniers pour moi », annonce la co-fondatrice de l’enseigne libanaise. « C’est une grande responsabilité de garder le navire à flot et il faut penser à l’avenir. J’ai déjà entamé des démarches dans certains restaurants en créant de nouvelles sociétés dans lesquelles certains de nos plus anciens employés sont associés. À terme, le but est de leur passer le relais. »
Les deux femmes sont convaincues que « la société est prête pour des projets comme les nôtres » et elles invitent les entreprises luxembourgeoises à embaucher des réfugiés ou des personnes à besoins spécifiques. « Nous avons beaucoup à apprendre d’eux », assure l’une. « La diversité est une richesse, tout le monde a des compétences à offrir », conclut l’autre.
10/06/2025
Madame Witzeg: für außergewöhnliche Arbeitnehmer.
Das Feinschmecker-Restaurant Madame Witzeg in Beles ist ein soziales Projekt, in dessen Rahmen die Aufwertung des häufig unterschätzten Potenzials von Menschen mit Down-Syndrom, bekannter unter dem Namen Trisomie 21, gefördert wird. Ein großer Teil des Personals hat eben dieses Syndrom oder eine andere Beeinträchtigung.
Dieses inklusive Restaurant ist ein Projekt von Trisomie 21, eine Vereinigung, die Menschen mit Trisomie 21 dabei unterstützen möchte, ein so unabhängiges und erfülltes Leben wie möglich in allen Bereichen zu führen. Es wurde auch mit dem Label einer geschützten Werkstatt seitens des Ministeriums für Familie ausgezeichnet: es handelt sich in der Tat um einen Arbeitsort, dessen Struktur und Arbeitsablauf den spezifischen Bedürfnissen und individuellen Fähigkeiten von Menschen angepasst sind, die den Status eines behinderten Arbeitnehmers führen.
Es ist montags bis freitags geöffnet und bietet eine regionale und internationale Auswahl an kleinen Portionen für mehr Abwechslung an.
23/04/2025
Präisser jee no Gewiicht vum Client
De Restaurant Madame Witzeg vum Belval huet dann en neit dynamescht Konzept fir ze bezuelen agefouert. Jee no Gewiicht vum Client gëtt et eng Remise, en Oppräis oder ee gratis Dessert. Fir d'Leit tëscht 50 a 70 Kilo ännert sech deemno awer näischt...
13/04/2025
Plaz 2: Madame Witzeg
Ouverture vum Restaurant: Januar 2023
Adress: 60 Rue Waassertrap, 4408 Bieles
Beléiftste Kniddelen: Kniddele mat Ram, Speck an Äppelkompott
Pluspunkt: exzellenten, authenteschen an eemoleg gudde Service, schéinen a modernen Interieur an eng gemittlech Atmosphär
D'Madame Witzeg ass e relativ neie Restaurant, dee sech dann dach vun anere Restauranten ofhieft. Hei handelt et sech nämlech an sech ëm en Atelier d'Inclusioun professionell, an deem Leit mat enger Beanträchtegung schaffen a sech ëm d'Clientë këmmeren, sief et am Service oder an der Kichen. Ënnert anerem ginn och Kniddelen zerwéiert, déi reegelméisseg ëmmer nees op der Kaart stinn, wéi eis d'Manon Arent, Direktiounsbeoptraagt vum Restaurant "Madame Witzeg" verréit.
D'Trisomie 21 asbl huet dës Initiativ deemools an d'Liewe geruff, fir esou Aarbechtsplaze fir hir Memberen ze schaffen. E Projet deen haut, zwee Joer no der Ouverture, exzellent leeft, och wann de Start duerch Covid an d'Sich no der gëeegenter Lokalitéit deels verréckelt gouf. „Mir waren dunn awer ëm sou méi frou, dass mer virun zwee Joer konnten opmaachen“, sou d'Manon Arent.
Si betount, dass d'Kaart méi iwwersiichtlech ass wéi an anere Restauranten an all dräi Mäint nees ännert: "Op der leschter Kaart déi mer haten, waren ebe Kniddelen drop, déi sinn ëmmer nees drop, och Mol als Suggestioun, an déi si gutt gelaf“. Hei heescht et also nofroen, ob d'Kniddelen am Moment op der Kaart stinn, sollt ee wierklech nëmmen dowéinst kommen. Hei sief awer kloer gesot, dass de Besuch an dësem eenzegaartege Restaurant zu Bieles virun allem wéinst dem authentesche Service, dem léiwe Personal an dem exzellenten Iessen derwäert ass... och wann d'Kniddele Mol eng Kéier net um Menü stinn. En absolutte Geheimtipp, wann een am déiwe Minett wunnt oder ënnerwee ass.
02/04/2025
Op Besuch am Pomme Pomme a bei der Madame Witzeg.
Fir Leit mat enger Beanträchtegung ass et oft net einfach, an eiser Beruffswelt eng Plaz ze fannen. Sougenannten Ateliers d’inclusion professionnelle (AIP) sollen hinnen awer genee dat erméiglechen. Wéi gutt dat Ganzt klappt, weisen déi zwee Restaurante Madame Witzeg a Pomme Pomme vun Trisomie21 an der Ligue HMC, well hei gëtt et net nëmmen eng Plaz fir jiddereen, mee och richteg leckert Iessen. En Abléck.
Eng gutt Bouchée, e Pavé de saumon oder och mol eng Lasagne: Am Restaurant Pomme Pomme zu Capellen gëtt et all Dag en anere Plat ze entdecken, dat nieft enger Kaart mat fixe Suggestiounen, bei deenen engem d’Waasser am Mond zesummeleeft. Zanter 1996 invitéiert de Restaurant a säi flotte Kader, dee mam Plënneren an dat neit Gebai vun der Ligue HMC virun zwee Joer nach emol en Upgrade krut. Op den éischte Bléck ass am Pomme Pomme alles ganz „normal“, just dass hei eebe Leit mat enger intellektueller Beanträchtegung schaffen.
Fënnef Leit an der Kichen, eng zéng am Service, dorënner och Encadranten, déi d’Ekippe begleeden: Wien op Capellen iesse kënnt, dee kritt e gutt Encadrement garantéiert, well hei ginn d’Wäerter Respekt an Inklusioun esouwéi de korrekten Ëmgang ënnertenee groussgeschriwwen. Dass d’Personal net dat selwecht ass, wéi een et an anere Restaurante gewinnt ass, ännert näischt un der Qualitéit vun der Offer – au contraire, esou d’Tamara Franck, Kommunikatiounsbeoptraagt vun der Ligue HMC: „Mir sinn en inklusive Restaurant mat enger chaleureuser Atmosphär, mee et dierf een net vergiessen, dass hei och geschafft gëtt, an an der Mëttesstonn flutscht et, wéi een am Minett géif soen.“
© Restaurant Pomme-Pomme
© Restaurant Pomme-Pomme
Schonn e puer Deeg am Viraus muss ee säin Dësch am Pomme Pomme reservéieren, well déi 52 Still banne sinn ëmmer gutt gefëllt. E wierklechen Ënnerscheed zu anere Plaze gëtt et à la base net, och wann een als Gaascht natierlech am Kontakt mat de Serveuren a Serveusen eventuell mierkt, dass hei Leit mat enger Beanträchtegung schaffen. Ma genau heirëms geet et: ze weisen, dass jiddereen eng Aarbecht kann ausféieren an dass dës dowéinst net manner gutt ass.
Et géif een sech vill Méi ginn, no baussen hin ze sensibiliséieren, ma entretemps ass de Pomme Pomme e richtege Selbstleefer, well do, wou ee gutt ësst, e gudde Service gebuede kritt an an engem flotte Kader sëtzt, geet een och gär hin – egal, ob et sech ëm en Inklusiounsatelier handelt oder net. Wärend am Pomme Pomme keng weider Upassungen un d’Personal musse gemaach ginn, huet de Restaurant Madame Witzeg vun Trisomie21 e liicht anert Konzept. Hei schaffen nämlech och Leit mat enger Behënnerung, ma dës hunn e puer méi besonnesch Besoinen. Fir dass sech d’Mataarbechter zum Beispill am Sall kënnen orientéieren, sinn d’Beräicher no Faarwen opgedeelt an all Gaascht kann sech en eegene Personnage (Avatar) op der Kaart eraussichen, deen engem dann zougeuerdent gëtt.
D’Menüskaart, op där ee vu buedemstännege Lëtzebuerger Kascht bis bei méi raffinéiert Plate vun allem fënnt, ass plastifizéiert a gëtt mat engem Kräidstëft ausgedeelt, mat deem d’Leit hiert Wonschiesse mat engem Kräiz kënne markéieren. „Dat ass awer déi eenzeg Ëmstellung, déi een am Restaurant feststellt“, erkläert d’Manon Arent, Direktiounsbeoptraagt vu Concept21, der SARL hannert dem Madame Witzeg. D’Konzept ass dobäi en oppent, spréch d’Gäscht gi vum Personal direkt an der Entrée empfaang an et gesäit ee bis hannen an d’Spullkichen, fir ze weisen, dass et eebe kee Grond gëtt, firwat Leit à besoins spécifiques net sollen dierfe schaffen.
„Eis Leit dréien, dat heescht si schaffe mol am Bar, mol am Service, mol un der Spull, fir dass se alles probéiere kënnen an och Respekt virun all de verschiddenen Tâchen an der Restauratioun kréien“, esou d’Manon Arent. D’Personal huet dobäi e CDI (Contrat à durée indéterminée), wéi op all anerer Aarbechtsplaz och. De Virdeel: Duerch d’Piktogrammer op der Kaart muss kee liesen oder schreiwe kënnen, fir am Madame Witzeg ze schaffen. „Mir passen d’Aarbecht un d’Persoun un an net ëmgedréit“, betount d’Responsabel. Am Januar huet de Restaurant zu Bieles schonn zwee Joer gefeiert an déi Responsabel freeë sech driwwer, dass d’Leit all Dag extra dohifueren, fir do z’iessen – eng wierklech Lafclientèle gëtt et nämlech net.
E Plus: De Madame Witzeg huet och e klenge Buttek, wou een op Commande Brout, Knippercher, Gebeess a Co. ze kafe kritt. Aktuell waarden d’Ekippe vun der Ligue HMC an Trisomie21 ongedëlleg op méi waarm Temperaturen, well soubal d’Wieder schéi gëtt, geet a béide Restauranten och d’Terrass op. Wien also nach net weess, wou et fir den nächste Restaurantsbesuch soll higoen, deen huet elo zwou flott „nei“ Adressen, fir déi et sech definitiv lount, sech ze deplacéieren – avis aux amateurs!
En Artikel vum Laura Tomassini
04/06/2024
Zwei Kandidatinnen aus Luxemburg haben sich am Freitag, den 24. Mai für das Halbfinale des internationalen Kochwettbewerbs Cupi’s Spoon für Menschen mit Behinderung qualifiziert.
Das Halbfinale des internationalen Kochwettbewerbs Cupi’s Spoon fand am Freitag, den 24. Mai 2024 im integrativen Restaurant Madame Witzeg* in Belvaux statt. Es ging darum, sich für das Halbfinale dieses Wettbewerbs zu qualifizieren, das im Herbst auf Zypern stattfinden wird. An diesem Tag wurden zwei Kategorien ausgewählt: Kochen und Cocktails.
Rund 40 Länder vertreten
Sivija und Vedran Habel aus Kroatien, die auf der Suche nach Teilnehmern rund 40 europäische Länder bereisten, organisieren seit letztem Jahr einen Kochwettbewerb der etwas anderen Art: Er richtet sich an alle erwachsenen Menschen mit Behinderung.
Doch es kamen nur wenige Bewerber: „Wir haben alle Einrichtungen angeschrieben, die an diesem Wettbewerb hätten teilnehmen können“, seufzt Steven Kukawka, einer der Leiter des inklusiven Restaurants Madame Witzeg. „Leider ist niemand gekommen… an einem Freitag um 16 Uhr ist das vielleicht nicht für jeden selbstverständlich“, bedauert er.
Im vergangenen Jahr gewann eine Luxemburgerin die Silbermedaille
Egal, Mireille Ehr ist da. Die Chefin von Madame Witzeg kennt den Wettbewerb gut, stand sie doch im vergangenen Jahr als Zweite auf dem Siegertreppchen (nur einen Punkt hinter Gold!). Und obwohl sie die einzige Kandidatin in ihrer Kategorie ist und damit den Sieg sicher hat, setzt sie sich selbst unter Druck.
Nach ihrem köstlichen Gericht, Scampi mit zwei Pürees, Spargel und Zitronenemulsion, tritt sie vor die Jury, bestehend aus Stammgästen des Restaurants, dem Verantwortlichen von Gault&Millau Luxemburg und Kachen, und erklärt: „Sie müssen mir sagen, was ich ändern muss! Ich will es unbedingt wissen!“, betont die Frau, die auf einem Auge blind ist und auf dem anderen nur noch 20 Prozent sehen kann, dankbar.
100 Cocktails für das Finale
In der Kategorie Cocktails treten zwei Mitarbeiterinnen von Madame Witzeg gegeneinander an. Die zurückhaltende Élise Georges mit ihrem Hugo und der lächelnde Edoardo Cassio, der einen Mojito zaubern wird.
„Sie müssen ihre vier Gläser in zehn Minuten zubereiten. Wir wollen aber auch sehen, ob sie mit dem Tempo des Wettbewerbs mithalten können“, erklärt Silvija Habel. Denn im Halbfinale müssen sie 50 Cocktails mixen, im Finale 100.
Am Ende gewannen Mireille und Elise die Plätze für das Halbfinale auf Zypern. Aber Edoardo wird sie bei ihren kulinarischen Abenteuern am Mittelmeer begleiten!
04/09/2023
L'heure de table est largement dépassée lorsque nous nous rendons chez Madame Witzeg à Belvaux (Sanem) et pourtant, les clients sont encore nombreux à flâner dans l'atmosphère particulièrement cosy et agréable du restaurant. Il faut également dire que Bob, Mireille, Myriam et Michael sont aux petits soins pour eux. Le point commun de ces quatre chevilles ouvrières de l'établissement? Ils sont tous porteurs d'un handicap, comme la majeure partie des personnes composant le personnel.
Il peut être soit visuel ou encore mental, mais certains sont également atteints de trisomie 21. Et pourtant, loin d'être un obstacle, ils cuisinent, accueillent, servent et débarrassent les clients en toute autonomie et avec un professionnalisme pour le moins épatant ! «Les personnes porteuses d'un handicap sont autant capables que les personnes valides, si tant est qu'on leur laisse une chance. Elles n'ont pas besoin d'être cantonnées à une seule tâche répétitive», lance Martine Eischen.
C'est à elle, la présidente de l'ASBL Trisomie 21, fondée il y a 23 ans, et à l'ensemble du conseil de l'association, que l'on doit ce projet de restaurant inclusif. «Il y a plusieurs années, nous nous sommes rendu compte, avec d'autres parents, du manque d'emplois pour les personnes atteintes de trisomie 21. Les parents de ces jeunes étaient également mécontents de voir leurs enfants affectés à des tâches monotones, sans aucune stimulation et visibilité», explique Martine, elle-même maman d'une jeune adulte trisomique de 25 ans. «C'est elle qui m'a poussée à créer l'association, car aucune structure de ce type n'existait au Luxembourg».
Outre une multitude d'initiatives mises en place pour les personnes atteintes de trisomie 21 et leurs proches, le restaurant était sûrement leur projet le plus ambitieux. Mais pour y arriver, de nombreux travaux furent nécessaires. Malheureusement, la pandémie et la guerre en Ukraine ont eu tôt fait de provoquer pas mal de complications. «Il a fallu trouver un local et y effectuer de nombreux travaux, pour offrir notamment aux clients une visibilité sur la cuisine. Le tout, en essayant de trouver du personnel», précise Martine. Une tâche plus ardue que prévu. «Hormis le chef cuisinier, personne n'avait de l'expérience dans la restauration.».
Autant dire qu'il a fallu prendre le temps d'entraîner l'ensemble de l'équipe. «Nous avons notamment visité d'autres restaurants inclusifs à l'étranger, dont Le Reflet à Nantes et à Paris. C'était très constructif pour en apprendre plus sur le mode de fonctionnement d'un tel restaurant».
Après ces années de travail intensif, et une pré-ouverture avec un service à emporter, l'ouverture officielle du restaurant Madame Witzeg a eu lieu le 23 janvier dernier. «Depuis lors, tout se passe bien malgré quelques imprévus, ce qui fait partie du jeu ! On ressent un véritable esprit d'équipe et chacun est bienveillant avec les autres. On manque toujours de personnel, quatre personnes pour être exact, idéalement du personnel atteint de trisomie 21. Nous avons plusieurs pistes et je pense que d'ici un an ou deux, on aura trouvé notre rythme de croisière et la situation sera réglée. Je suis confiante», tempère Martine.
Une ingénieuse organisation de la salle
Chez Madame Witzeg, tout est fait pour que le personnel atteint d'un handicap puisse s'y retrouver facilement. Cela commence par l'organisation de la salle en elle-même. Cette dernière est séparée en trois zones distinctes, chacune étant représentée par une couleur. Chaque table, dans chaque zone, est numérotée de un à cinq. «Les serveurs et le personnel peuvent ainsi s'y retrouver plus facilement lorsqu'on leur indique les tables à servir», détaille Steven, le chef cuisinier membre du personnel encadrant.
Et en ce qui concerne la carte et la prise de commandes, un système ingénieux et astucieux, inspiré par un autre restaurant inclusif français, a été mis en place. «La carte, partiellement renouvelée chaque mois, comporte 12 plats numérotés de un à douze». Une carte limitée pour ne pas embrouiller le personnel mais suffisamment variée pour contenter toutes les papilles, et à un prix abordable ! «Le serveur ou la serveuse dispose, de son côté, d'une carte, elle aussi numérotée de un à douze, sur laquelle il indique par une croix les différents choix des clients. C'est la même chose pour la carte des boissons».
Et cela marche du tonnerre! Absent du restaurant pendant plusieurs semaines pour raisons médicales, Steven a laissé les rênes de la cuisine à Edoardo, atteint de trisomie 21. Grâce aux leçons patiemment prodiguées par Steven et Malou, autre cuisinière du restaurant, il a été capable de cuisiner et de préparer les plats durant l'absence du chef. Le chef cuisinier est tellement confiant sur les capacités de son personnel qu'il a inscrit plusieurs d'entre eux à un concours international de cuisine pour personnes handicapées qui aura lieu en octobre prochain en Croatie.
Ici, chaque membre de l'équipe est amené à effectuer un nombre de tâches variées, de la cuisine jusqu'au service en salle. «On pousse vraiment à l'autonomie et cela marche ! Ils échangent avec les clients, dans différentes langues. Ils doivent faire preuve de maîtrise, d'équilibre, etc. Bref, ils sont stimulés en permanence et les retours des parents sont très positifs. Ils sont fiers de leurs enfants qui ont un travail dans lequel ils s'épanouissent et sont heureux, car c'est notre objectif», insiste Martine. «Par exemple, Mireille, qui est déficiente visuelle, travaillait précédemment dans un atelier d'inclusion et se faisait sans cesse rappeler à l'ordre car elle prenait le travail des autres. Aujourd'hui, elle abat un travail monstre au quotidien et elle est épatante».
Tous ceux qui travaillent dans l'Horeca vous le diront: il s'agit d'un métier particulièrement stressant où chaque employé est bien souvent confronté à la pression. Et ce n'est pas Steven, le chef cuisinier, qui dira le contraire. «Mais à vrai dire, travailler ici n'est guère différent vis-à-vis de mes précédents emplois», explique le chef allemand qui avait déjà travaillé par le passé avec des personnes atteintes d'un handicap. «La seule différence, c'est que je dois être beaucoup plus patient pour tout expliquer en détail, parler lentement et rester calme en toutes circonstances afin de ne pas perturber les équipes».
On le sait, les personnes atteintes d'un handicap mental ont beaucoup de mal à gérer leur stress, celui-ci peut d'ailleurs provoquer de graves crises. «C'est pour cette raison que nous dédions beaucoup de temps, avant le début du service, à la préparation de toutes les équipes. On passe en revue le nombre de réservations, on prépare le terrain et on s'adapte si c'est nécessaire», note Karin Reding, éducatrice graduée et membre du personnel encadrant. «Depuis janvier, ils ont fait des progrès énormes et aujourd'hui, tout est presque devenu automatique pour eux et ils ne ressentent pas forcément la pression», ajoute la gérante.
Et si cela était le cas, pour une raison ou pour une autre, l'endroit, qui dispose de sa propre piste de bowling, dispose également d'une «chill room» où le personnel peut se retirer si une situation est trop intense émotionnellement.
Bref, Madame Witzeg, c'est définitivement un modèle «extraordinaire» d'inclusion. «Notre but, c'était de montrer qu'avoir un handicap, ce n'est pas la fin du monde et je pense que nous y arrivons», résume très justement Martine Eischen.
28/03/2023
En 2000, plusieurs familles se réunissent pour créer l’association Trisomie21 Lëtzebuerg. Celle-ci a pour but d’aider les personnes porteuses de trisomie 21 à mener une vie indépendante et épanouie dans tous les domaines, notamment professionnel. Et avec le restaurant «Madame Witzeg» inauguré au mois de janvier 2023, elle franchit une nouvelle étape dans l’inclusion dans le monde du travail. Sandrine Messmer, membre du conseil d’administration et responsable activités, nous présente ce projet qui lui tenait tant à cœur.
15/02/2023
Madame Witzeg, ein neues Restaurant, in dem Menschen mit Down-Syndrom die Möglichkeit haben, zu arbeiten und sich zu entfalten, hat gerade seine Türen geöffnet. Ein soziales Projekt in der Tat, aber vor allem eine kulinarische und menschliche Begegnung!
Eingebettet in die ruhige Umgebung von „Op der Waassertrap“ in Belvaux, ist das Restaurant Madame Witzeg seit seiner Eröffnung am 23. Januar dieses Jahres bereits seit drei Wochen ausgebucht. Das Restaurant wurde von der gemeinnützigen Organisation „Trisomie 21 Lëtzebuerg“ gegründet, deren Vorstand hauptsächlich aus Eltern mit Kindern mit Down-Syndrom besteht. Das Ziel des Restaurants? Das oft unterschätzte Potenzial und die Unabhängigkeit von Menschen mit Down-Syndrom zu fördern, indem man ihnen einen geeigneten Arbeitsplatz bietet.
Die Idee für ein integratives Restaurant entstand, als Flore Lelievre, deren Bruder das Down-Syndrom hat, feststellte, dass es für Menschen mit diesem Syndrom im Allgemeinen kaum Arbeitsmöglichkeiten gab. Ermutigt, etwas zu ändern, gründete sie das „Le Reflet“, ein Restaurant, das sowohl in Paris als auch in Nantes zu finden ist und in dem hauptsächlich Menschen mit Trisomie 21 beschäftigt werden. Obwohl es in Luxemburg integrative Arbeitsplätze wie die so genannten „ateliers d’inclusion professionnelle“ gibt, haben Menschen mit einer Behinderung kaum Kontakt zu anderen Menschen. Hier wird Madame Witzeg wertvoll, da hier nicht nur ein Treffpunkt für alle geschaffen wird, sondern auch Menschen mit einer Behinderung die Möglichkeit haben, berufliche Erfahrungen zu sammeln. Sie können nämlich ein sechswöchiges Praktikum absolvieren, um verschiedene Berufe auszuprobieren, wie z. B. Kellnern, Kochen oder hinter der Theke arbeiten.
Mit der Hilfe von Joël Schaeffer, einem geschätzten lokalen Koch, der derzeit im Bistro Quai in Grevenmacher arbeitet, wurde das Restaurant so gestaltet, dass es den Standards der kulinarischen Industrie entspricht. Durch die Unterstützung der Gemeinde Sanem wurde der Standort des Restaurants gefunden und im Oktober zur Verfügung gestellt, damit sich die Auszubildenden mit ihrem neuen Arbeitsumfeld und den neuen Herausforderungen vertraut machen können. Täglich werden sie von Karin Reding (Geschäftsführerin) und Steven Kukawka (Küchenchef) sowie von der Erzieherin Manon Arent unterstützt.
Gaumenfreuden für die Augen
Die Speisekarte besteht aus 10 Vorschlägen (3 Vorspeisen, 5 Hauptgerichte und 2 Nachspeisen), die alle zwei bis drei Monate leicht verändert werden. Die Bestellannahme erfolgt hier auf eine besondere Art und Weise: Madame Witzeg bietet eine plastifizierte Karte an, auf der man das Kästchen mit den gewünschten Speisen ankreuzt oder ein Doppelkreuz für eine größere Portion macht. Das Arbeiten mit Portionen erleichtert das Kochen und reduziert den Abfall erheblich. Küchenchef Steven Kukawka erklärt: „Wenn man mit Portionen arbeitet, werden keine Lebensmittel verschwendet und man kann eine Vielzahl von Gerichten bestellen.“
Obwohl unterschiedliche Speisen serviert werden, gibt es immer ein luxemburgisches Gericht: von Blutwurst über Kniddelen bis hin zu Gromperekichelcher bietet die Speisekarte etwas für jeden Geschmack. Das KACHEN-Team konnte einige der Gerichte testen, die auf Luxemburgisch „Witzegkeeten“ genannt werden. Das Essen begann mit einer reichhaltigen Kastaniensuppe, gefolgt von einer geschmorten Rinderbacke mit Kartoffelpüree und Schalottensaft. Beides war sättigend und lecker. Zum Dessert genossen wir ein köstliches Tiramisu. Küchenchef Steven Kukawka betont, dass das Restaurant stark auf regionale Produkte setzt. Eine Lieferung ist zwar noch nicht möglich, aber auf Vorbestellung kann man sich etwas mitnehmen. Von 15 bis 17 Uhr können auch Kaffee und Kuchen genossen werden. Das Restaurant ist derzeit abends nicht geöffnet, kann aber für private Veranstaltungen gebucht werden.
Eine kulinarische Einlage
Das Logo des Restaurants, eine Prinzessin mit einem Lutscher in der Hand, spiegelt den Geist von Madame Witzeg wider: Unbeschwert und einladend. Rico Winandy, der Künstler hinter dem Bild, hat alle brillanten Malereien der Mitglieder der Non-Profit-Organisation zusammengetragen, um dieses einzigartige Logo zu kreieren. Auch die Kleidung des Personals wurde vollständig vom Team des Restaurants ausgewählt: ein rosa T-Shirt kombiniert mit einer eleganten schwarzen Jeansschürze. Auch das Restaurant selbst wurde leicht verändert, um den Bedürfnissen aller gerecht zu werden. So können sich die Mitarbeiter, wenn sie überfordert oder müde sind, in einem eigens für sie eingerichteten „Chill Room“ eine Pause gönnen.
Sandrine Messmer, die im Vorstand von Trisomie 21 Lëtzebuerg sitzt, ist selbst Mutter eines siebenjährigen Kindes mit Down-Syndrom. Diese Einrichtung bedeutet ihr sehr viel, denn sie schwärmt, dass „mein Sohn eines Tages auch hier arbeiten könnte“. Doch das Projekt hört hier nicht auf. Zum Restaurant gehört auch eine Kegelbahn („Keelen“), auf der die direkten Nachbarn aus dem CIPA-Seniorenheim gemeinsam mit dem Personal spielen können, was einen generationenübergreifenden Austausch ermöglicht. Obwohl das Restaurant viele anspruchsvolle soziale Möglichkeiten bietet, hofft Küchenchef Steven Kukawka, dass die Leute vor allem wegen des guten Essens immer wieder kommen. Wir vom KACHEN-Team haben die Witzegkeeten sehr genossen und freuen uns, dass wir so großzügig eingeladen wurden!
03/02/2023
Le concept existe déjà en France et vient d'être décliné au Luxembourg grâce à la mobilisation de l'association Trisomie 21 Luxembourg, le soutien de l'Etat et de la commune de Sanem. Madame Witzeg (madame marrante en français) est un restaurant qui emploie du personnel handicapé et notamment porteur de trisomie 21, encadré par une équipe de professionnels de la restauration. Ouvert depuis le 23 janvier - à l'heure du déjeuner uniquement - et situé à Belvaux, le restaurant propose de la cuisine maison et de saison. Ici, pas de carte à rallonge mais que du bon servi avec le sourire de Ben, Edo, Lynn ou Bob.
22/01/2023
In Restaurants werden Gäste mit gutem Essen verwöhnt – ein besonderes Lokal, das am Montag offiziell in Beles eröffnet, verfolgt allerdings noch ein weiteres Ziel.
Jahrelang wurde darauf hingearbeitet – nach der feierlichen Einweihung am Samstagnachmittag wird die Idee nun definitiv Wirklichkeit: Ab Montag werden in einem Restaurant der gemeinnützigen Vereinigung „Trisomie 21“ in Beles ganz offiziell die ersten Gäste empfangen. „Unsere Reise beginnt jetzt, nun geht es so richtig los“, stellt Sandrine Messmer in einem Gespräch über die Lokaleröffnung fest. Sie ist im Vorstand von „Trisomie 21“ und Mitglied der Arbeitsgruppe, die sich in den vergangenen Jahren um die Umsetzung der Idee eines Restaurants gekümmert hat, in dem Menschen mit und ohne Downsyndrom Hand in Hand zusammenarbeiten.
Das Lokal mit dem Namen „Madame Witzeg“ im Erdgeschoss des Seniorenheims „Op der Waassertrap“ wird von montags bis freitags zwischen 12 und 15 Uhr für Gäste geöffnet sein. Seit Mitte Oktober 2022 wurde dort bereits Kundschaft empfangen – das allerdings mit dem Ziel, dass das Team sich finden und einarbeiten konnte. Sandrine Messmer erklärt: „In dieser Testphase kamen vor allem Bekannte. Ursprünglich wollten wir die Schichten rotierend besetzen, wir haben jedoch schnell gemerkt, dass manche sich in der Küche und andere in der Bedienung wohler fühlen. Das Rotationssystem haben wir jetzt weggelassen.“
22/01/2023
Den éischte Restaurant vun der Trisomie 21 asbl, de Restaurant Madame Witzeg zu Bieles, mécht seng Dieren op.
Zënter dem 15. Oktober 2022 huet de Restaurant den Agrement als Atelier d'inclusion professionnelle a vun e Méinden 23. Januar u kann een ënnert der Woch mëttes do iessen. Aacht Persoune mam "Statut de travailleur handicapé" kënnen hei enger bezuelter Aarbecht nogoen oder e Stage maachen, fir ze kucken, ob e Restaurant eng Aarbechtsplaz ass déi hinne gefält.
Hei gi si alles ronderëm d'Gastronomie geléiert a packen dann iergendwa vläicht de Schrëtt an de fräien Aarbechtsmarché. D'Ekipp am Restaurant ass eng Mëschung aus verschiddene Beruffsgruppen. Et schaffe souwuel Leit mat enger kognitiver Aschränkung wéi och Educateuren a Käch do.
Dat Eenzegt, wat fir de Client anescht ass, wéi a soss de meeschte Restauranten, ass de Bestell-System. Op engem Bestellschäi muss een ukräizen, wat een iesse wëll, esou kann all Mataarbechter d'Commande ophuelen, egal ob e schreiwe kann oder net. Et war en laange Wee bis d'Ouverture vum Restaurant. Fir den Agrement als Atelier d'inclusion professionnelle ze kréien, musse vill verschidde Krittären erfëllt sinn. Ënnert anerem e pedagogescht Konzept, e Rouraum an de Restaurant muss accessibel si fir jiddereen.
Als unerkannten Atelier kréie si Ënnerstëtzung vum Familljen- an Aarbechtsministère. Fir de Start huet de Restaurant Madame Witzeg awer och e Crowdfunding initiéiert.
28/03/2022
An dem Enseignement klappt Inclusioun scho gutt. Ma um Aarbechtsmarché gesäit et awer anescht aus.
Dacks schaffe Leit mat Trisomie 21 an Inclusiouns-Atelieren ouni Kontakt mat der Aussewelt. Mam Restaurant “Madame Witzeg” zu Bieles soll sech dat änneren an Transparenz grouss geschriwwe ginn.
D’Mauer zur Kiche gëtt nach erausgerappt an duerch eng Glasfënster ersat, sou dass een d’Leit do gesäit. An och am Service gi Leit mat enger Trisomie agestallt.
Duerch d’Pandemie sinn dës Aarbechten a Verspéidung an de Restaurant nach net ganz fäerdeg. Ma fir déi Virwëtzeg gouf schonns en éischten Owend organiséiert. Dozou gehéiert huet och en Danz-Optrëtt an e ganz besonnesche Vernissage, fir zesummen den internationalen Dag vun der Trisomie ze feieren.
https://www.rtl.lu/lifestyle/news/a/1888878.html
21/08/2020
Trisomie21 asbl“ erfüllt sich im kommenden Jahr einen Traum und eröffnet ein ganz besonderes Restaurant. Im leerstehenden Lokal des Seniorenheimes „Op der Waassertrap“ in Beles werden dann Menschen mit Down-Syndrom hinter dem Herd stehen und in der Bedienung arbeiten. Dabei geht es vor allem darum, Berührungsängste abzuschaffen.